Difference between revisions of "Educational affordance/fr"

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Gibson J. J. (1977). The theory of affordances. In R. Shaw & J. Bransford (Eds.), Perceiving, Acting and Knowing (pp. 67-82). Hillsdale, NJ: Erlbaum.
 
Gibson J. J. (1977). The theory of affordances. In R. Shaw & J. Bransford (Eds.), Perceiving, Acting and Knowing (pp. 67-82). Hillsdale, NJ: Erlbaum.
  
Kirschner P. A. (2002) Can we support CCSL? Educational, social and technological affordances for learning. In: Three worlds of CSCL: Can we support CSCL?  (pp. 10-48). The Open Universiteit Nederland -- http://igitur-archive.library.uu.nl/fss/2008-0108-212846/kirschner_02_threeworldcscl.pdf
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Kirschner P. A. (2002) Can we support CCSL? Educational, social and technological affordances for learning. In: Three worlds of CSCL: Can we support CSCL?  (pp. 10-48). The Open Universiteit Nederland -- [http://igitur-archive.library.uu.nl/fss/2008-0108-212846/kirschner_02_threeworldcscl.pdf]
  
 
Norman D. A. (1988) The psychology of everyday things. New York: Basic Books.
 
Norman D. A. (1988) The psychology of everyday things. New York: Basic Books.

Revision as of 10:30, 14 May 2012

Affordance éducative

version 3

Rédacteur: Paul A. Kirschner, Centre for Learning Sciences and Technologies, Open University of the Netherlands

Contributeur: Nicolas Balacheff, LIG, Grenoble, France

Traducteur: Nicolas Balacheff, LIG, Grenoble, France

Définition

Affordance éducative désigne la caractéristique d’un artefact (e.g. matérialisation d’un paradigme éducatif) qui détermine de quelle façon un comportement d’apprentissage pourrait être engagé dans un contexte particulier (e.g. équipe projet, communauté distribuée d’apprentissage). Les affordances éducatives peuvent être définies comme les relations entre les propriétés d’une intervention éducative et les caractéristiques de l’apprenant (pour CSCL : l’individu ou le groupe) qui permettent la réalisation de certains types d’apprentissage (pour CSCL, l’individu ou le groupe) (Kirschner 2002, p.14)

Jalons historiques

Forgé par J.J. Gibson (1977), le terme affordance renvoie aux possibilités d’actions d’un acteur sur un artefact qui seront présentes indépendamment du fait qu’elles seront effectivement perçues. L’affordance est basée sur le couplage perception-action (i.e. voir-agir) et une relation réciproque entre un acteur et un artefact. Par exemple, un acteur est fatigué, il s’assoie sur une chaise bien que la chaise puisse être et est utilisée pour d’autres choses selon le besoin ; comme par exemple monter dessus pour changer une ampoule). Il faut remarquer que la chaise n’a pas une affordance, mais que l’affordance est définie par la relation entre la personne (son état ou son intention) et la chaise (ses caractéristiques). Donald Norman (1988) et William Gaver (1991) ont modifié et/ou étendu ce terme pour en faire un outil conceptuel pour discuter la conception de systèmes interactifs et, respectivement, les affordances perçues et perceptibles. Dans le contexte de la recherche en éducation et de la recherche sur les EIAH, l’expression « affordance éducative » a acquis une signification qui la rattache au besoin d’exprimer les propriétés d’un environnement qui, par son potentiel d’interaction, améliorera les possibilités d’apprentissage de son l’utilisateur.

Termes et expressions associés

Interaction, Environnement d’apprentissage adaptatif, apprentissage situé

Traductions

Anglais : Educational affordance
Allemand: affordanz

Remarques disciplinaires

Le terme affordance a été importé en informatique par Norman (1988) en référence aux possibilités d’action perçues ou perceptibles par un utilisateur. Dans le contexte de la recherche sur les EIAH, son utilisation requiert une adaptation :

Le lecteur ne doit pas, pour un environnement aussi complexe qu’un environnement d’apprentissage collaboratif (CSCL), prendre affordance au sens propre. Dans le sens de Gibson, affordance s’applique d’abord à des artefacts très simples dans lesquels il y a un couplage direct voir-agir. L’acteur n’a pas de réflexion consciente, mais plutôt perçoit l’affordance et agit, bien que la capacité de percevoir l’affordance (discriminer des formes informationnelles pour être capable de percevoir quelque chose) puisse nécessiter un apprentissage.
Pour des artefacts complexes comme les environnements pour l’éducation, l’apprentissage doit aussi être considéré et rendu possible. Il y a un couplage perception-action, mais il est moins direct. Après une période d’apprentissage et de familiarisation, les actions deviennent automatiques et inconscientes. Les affordances dans ce sens de provoquent pas, mais simplement ouvrent une possibilité. Elles abaissent le seuil de réalisation ou d’accessibilité à une action. (Kirschner, 2002 p.13)

Principales références

Gaver, W. (1991). Technology affordances. In: S. P. Robertson, G. M. Olson, & J. S. Olson (Eds.), Proceedings of the ACM CHI 91 Human Factors in Computing Systems Conference. April 28 - June 5, 1991 (pp. 79-84). New York: ACM.

Gibson J. J. (1977). The theory of affordances. In R. Shaw & J. Bransford (Eds.), Perceiving, Acting and Knowing (pp. 67-82). Hillsdale, NJ: Erlbaum.

Kirschner P. A. (2002) Can we support CCSL? Educational, social and technological affordances for learning. In: Three worlds of CSCL: Can we support CSCL? (pp. 10-48). The Open Universiteit Nederland -- [1]

Norman D. A. (1988) The psychology of everyday things. New York: Basic Books.